Le Barbs, une nouvelle danse venue du Moyen Orient, crée le buzz sur le Web, mais dérange les pays du Golfe et plus particulièrement l’Arabie Saoudite.
Le Barbs, une nouvelle danse lancée par un jeune Saoudien, Majed Al Esa, fait le tour du monde dans un vidéo-clip qui fait fureur sur le Web avec plus de 20 millions de vues. Le phénomène a été relayé par plusieurs médias occidentaux, dont le Washington Post ou France Inter.
Sur un rythme rappelant le hip-hop des années 80, porté par une musique aux sonorités arabisantes, le Saoudien explique qu’il suffit de placer ses pieds l’un derrière l’autre, basculer la tête en arrière et onduler son corps. Barbs signifie en arabe gigoter en dialecte saoudien et peut être interprété comme se défouler. La danse a été reprise par de nombreux jeunes dans les pays du Golfe, qui a leur tour, ont posté leur pas danse sur les réseaux sociaux.
Cependant, la société conservatrice saoudienne ne voit pas d’un bon œil cette pseudo danse « sensuelle ». En effet, des conservateurs religieux et des critiques médias saoudiens appellent au boycott de cette danse qu’ils jugent indécente. Certains exigent même une punition pénale des danseurs. D’ailleurs, le 19 janvier dernier, deux soldats émiratis, qui avaient eu « l’audace » de poster une vidéo d’eux en train de barbasser en uniforme, ont été arrêtés.
خبر اليوم: تم إلقاء القبض على اثنين من شباب الخدمة الوطنيه المتورطين في تصوير مقطع "#بربس"👆
المرجلة ماتنشرا بفلوس 👌 pic.twitter.com/BxvDIyQLVa— الحمادي (@alhmaidi8023) January 19, 2016
Cette controverse rappelle le cas des Iraniens qui avaient été condamnés, à la prison et à des coups de fouet, pour avoir repris le clip Happy de Pharrell Williams, en 2014.
