Certaines séances au Sénat sont plus animées que d’autres. C’est le cas d’un déjeuner entre sénateurs démocrates aux États-Unis qui a mal tourné pour la sénatrice Claire McCaskill.
Lors d’un repas entre sénateurs du parti démocrate au Congrès américain, l’une d’entre eux s’est étouffée, amenant son collègue à lui porter secours. La scène inhabituelle a de quoi faire sourire. De plus, le septuagénaire a pratiqué une méthode radicale, qu’il maîtrise plutôt bien, pour dégager le pharynx de la parlementaire de soixante ans. Cette fameuse panacée, c’est la méthode dite de Heimlich, du nom de son inventeur chirurgien thoracique. Elle consiste à se placer derrière la personne en situation d’étouffement afin de pratiquer une forte pression au niveau de l’estomac pour expulser l’aliment en cause. Un acte qui, lorsqu’il est bien pratiqué, s’avère efficace, mais peut présenter certains inconvénients.
Un mal pour un bien
Le geste a porté ses fruits, puisqu’il a permis de sauver l’élue en question. Néanmois, Claire McCaskill, la sénatrice fédérale du Missouri ne s’en est pas tirée totalement indemne. En effet, des témoins de la scène affirment que porté par son élan, le sénateur secouriste d’un jour, Joe Manchin, lui a cassé une cote. Ce dernier ne se serait pas rendu compte que l’objet qui obstruait les voies aériennes de McCaskill avait déjà été éjecté.
Un porte-parole de l’homme politique a rapporté l’événement lundi 25 juin dans le journal local du Missouri, St Louis-Post Dispatch :
McCaskill a commencé à s’étouffer et Manchin s’est précipité vers elle pour pratiquer la méthode de Heimlich […] Cela a permis de déloger ce qui bloquait le pharynx de McCaskill mais sans que Manchin ne le sache, cela a également blessé sa collègue.
Finalement, la principale intéressée n’a pas manqué de remercier son sauveur du jour sur Twitter.
My thanks to @Sen_JoeManchin. And a sore rib for a few weeks is no big deal. I play hurt. The work goes on. https://t.co/rBb0gBq32F
— Claire McCaskill (@clairecmc) 25 juin 2018
« Une côte douloureuse pendant quelques semaines, ce n’est pas grand chose […] Le travail continue. » a t-elle déclaré. Sans rancune donc.
