Bana Al-Abed, la fillette de 7 ans qui racontait son quotidien sous les bombes, en direct de Alep, a enfin été évacuée.
Bana Al-Abed avait ému le monde par ses tweets sur son quotidien à Alep
Bana Al-Abed, la jeune Syrienne âgée de 7 ans vient d’être évacuée de la ville d’Alep avec sa famille. Son évacuation a été annoncée, lundi 19 décembre, par l’ONG turque IHH.
La petite Bana qui tweetait depuis le secteur assiégé d'Alep a pu quitter la ville. Moment de répit sous forme de selfie. @AlabedBana pic.twitter.com/AmiZ5HwOqv
— Delphine Minoui (@DelphineMinoui) December 19, 2016
C’est par le biais de son compte twitter que la petite Syrienne avait ému le monde par ses tweets sur son quotidien à Alep. Depuis septembre 2016, elle y racontait l’horreur qu’elle vivait dans cette ville meurtrie, au côté de sa mère.
Ses tweets, suivis par plus de 328 000 personnes, ont bouleversé le monde entier. D’ailleurs, en novembre dernier, elle semblait y faire ses adieux, pensant qu’elle ne survivrait pas à la prochaine attaque :
Nous sommes surs que l’armée est sur le point de nous capturer. Nous nous reverrons un autre jour, cher monde. Au revoir.
65 bus sont partis et ont permis à 3 500 personnes de quitter la ville
Selon le site 20minutes.fr, Ahmad Tarakji, chef de l’ONG médicale Syrian American Medical Society (SAMS) a lui aussi annoncé sur Twitter la bonne nouvelle. Photo à l’appui, il a partagé l’évacuation de la fillette et son arrivée dans la campagne d’Alep.
.@AlabedBana and many children arrived to #Aleppo countryside. @sams_usa @UOSSM and partners arr coordinating the response plan there. pic.twitter.com/k3iAohYbFY
— Ahmad Tarakji, MD (@tarakjiahmad) December 19, 2016
Cependant, dimanche dernier, dans l’un de ses derniers tweets, la fillette suppliait encore les autorités turques. Elle priait pour que l’accord de cessez-le-feu se concrétise afin que les habitants des quartiers rebelles puissent être évacués.
C’est désormais chose faite. Selon Rami Abdulrahman, le directeur de l’observatoire syrien des Droits de l’homme, 65 bus sont partis lundi matin et ont permis à 3 500 personnes de quitter la ville.
