Une Algérienne a perdu la nationalité française sur décision du Premier ministre pour avoir refusé de serrer la main de représentants de l’Etat.
Un “défaut d’assimilation”
C’est une décision du premier ministre qui vient d’être validé par le Conseil d’Etat. Une Algérienne qui s’était mariée avec un Français vient de perdre la nationalité qui lui avait été accordée. Pendant la cérémonie de naturalisation, elle avait refusé de serrer la main à un représentant de la préfecture et à un élu. Cette femme demandait l’annulation du décret du Premier ministre en parlant “d’excès de pouvoir”. Mais, le Conseil d’Etat vient de confirmer la décision.
Mariée en 2010, elle avait demandé la nationalité 4 an plus tard. Elle avait un casier judiciaire vierge et son dossier montrait alors un degré d’intégration suffisant à la société française. Mais, en 2016, lors de la cérémonie les choses se gâtent.
Après lui avoir remis solennellement le décret la naturalisant, le secrétaire général de la préfecture et un élu local lui ont tendu la main en signe de bienvenue. Mais l’intéressée a refusé ces poignées de main en invoquant ses convictions religieuses
détaille un responsable à l’AFP. C’est suite à ces événements que Premier ministre lui avait retiré la nationalité pour défaut d’assimilation à la communauté française. Une vision confirmée par le Conseil d’Etat qui indique ainsi :
un tel comportement, dans un lieu et à un moment symboliques, révélait un défaut d’assimilation.
