- La flamme olympique vient d'entamer son périple vers Paris où elle arrivera en juillet prochain.
- Laure Manaudou, championne olympique sur 400 m nage libre aux Jeux d'Athènes en 2004, devient la première relayeuse française de Paris 2024.
Ce mardi 16 avril, à Olympie sur les vestiges du temple de la déesse Héra, les rayons du soleil auraient voulu embraser la flamme olympique, marquant le début de sa traversée jusqu'à la capitale Française. Toutefois, c'est via une flamme de réserve que la flamme olympique vient de naitre.
La cérémonie d'allumage débute dans le temple d'Héra ✨
Dans quelques instants, la flamme olympique sera allumée !#Paris2024 | @Paris2024 pic.twitter.com/wXGaVEhgdH
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La cérémonie a eu lieu à 12 heures, heure locale, et 11 heures à Paris. La torche, brandie avec émotion par l'actrice grecque Mary Mina, a ensuite été emmenée dans le stade antique où elle a été remise au premier relayeur, le champion olympique d'aviron à Tokyo en 2021, Stefanos Ntouskos. Il a ensuite transmis la flamme à la nageuse française Laure Manaudou, devenant la première relayeuse française des JO 2024. Une belle résonance pour elle, puisque son premier titre olympique avait été décroché aux Jeux d’Athènes en 2004.
🔴 Le premier porteur de la flamme olympique vient de la transmettre à l'ex-nageuse olympique #LaureManaudou.
Un moment symbolique pour la championne, 20 ans après son sacre aux Jeux d'Athènes de 2004. pic.twitter.com/FowWtMMnhQ
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🗣 "Chère Laure, on compte sur toi pour allumer le feu."
Le président de #Paris2024, Tony Estanguet, remercie l'ex-nageuse olympique Laure Manaudou d'être la première porteuse française de la #FlammeOlympique, 20 ans après ses premiers Jeux à Athènes. pic.twitter.com/Oa6MMIy5g7
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Flamme olympique Paris 2024 : un périple riche en symboles
Comme le veut la tradition, la flamme devait être allumée par la chaleur du soleil. Cependant, de gros nuages ont couvert le ciel au-dessus des ruines du temple d’Héra, empêchant cette méthode. Heureusement, une flamme de réserve était prévue pour pallier ce cas de figure. Grâce à elle, la torche olympique a pu être allumée et brandie par l'actrice grecque Mary Mina.
Le parcours de la flamme olympique en Grèce se conclura par une cérémonie de passation au stade panathénaïque d'Athènes, berceau des Jeux olympiques modernes. Ensuite, la flamme embarquera à bord du Belem, le dernier des trois-mâts français, pour rejoindre Marseille. Le Belem, mis à l'eau en 1896, l'année des premiers Jeux olympiques modernes, sera accueilli dans la rade phocéenne par un millier de bateaux le mercredi 8 mai.
🔥 La flamme olympique vient de s'allumer à Olympie, avant les Jeux de Paris 2024 cet été. Elle arrivera à Marseille le 8 mai prochain. pic.twitter.com/xlQAgmatPg
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Un relais national grandiose et des sommes colossales en vue
La flamme parcourra ensuite 64 départements et territoires ultramarins, s'arrêtant dans 65 villes hôtes et traversant plus de 400 communes. Ce relais mobilisera environ 10'000 porteurs et offrira une vitrine exceptionnelle de la France. Le parcours mettra en avant l'histoire du pays, ses chefs-d'œuvre architecturaux, ses paysages variés, ses figures historiques et ses sites sportifs emblématiques.
Le relais de la flamme, festif et rassembleur, a néanmoins un coût conséquent. Chaque département doit débourser 180'000 euros pour accueillir la flamme, taxes comprises, sans compter les dépenses supplémentaires pour les communes visitées (animations, sécurité, etc.). Cette facture a été critiquée par certains élus locaux, comme Morgan Berger, maire de Cognac, qui a manqué de fonds pour assurer l'événement. Malgré tout, des solutions ont été trouvées, certaines villes s'associant pour partager les frais et accueillir la flamme.