Fernando Alvarez s’est vu refuser une minute de silence, il a donc décidé d’attendre une minute avant de plonger.
Fernando Alvarez s’est vu refuser une minute de silence, il a donc décidé d’attendre une minute avant de plonger.
El nadador Fernando Álvarez honró a las víctimas de #Barcelona mientras el resto competía, porque la Federación le negó el homenaje. Bravo. pic.twitter.com/i1gD7u2T3v
— Mi otro yo 🇪🇸 (@Miotroyo2parte) August 20, 2017
Samedi 19 août, Fernando Alvarez, nageur espagnol engagé aux Championnats du monde master de natation de Budapest, a observé une minute de silence sur le plot de départ alors que les autres concurrents étaient déjà partis.
En effet, n’ayant pas réussi à convaincre les organisateurs de rendre un hommage aux victimes des attentats de Barcelone et Cambrils, l’athlète a décidé de l’observer seul, au départ d’un 200 mètres brasse.
Une minute sur le plot de départ
Alors que les autres concurrents plongeaient dans le bassin, le nageur du club de Cadiz, né en 1946, est donc resté debout sur son plot de départ pendant une minute.
Un compi dl @cncadiz n el mundial master d Budapest, salta 1' + tarde al agua n repulsa al atentado #BarcelonaEstoyContigo. Grand Fernando pic.twitter.com/YjEb94d2kL
— Carlos Monroy Herrer (@CarlosMH1983) August 19, 2017
Il a ensuite plongé pour disputer cette course des vétérans aux Mondiaux des maîtres à Budapest. Une compétition réservée aux plus de 25 ans).
Selon ses propos rapportés par l’Equipe, la fédération internationale de natation lui avait auparavant fait comprendre qu’elle n’avait pas « une minute à perdre ».
Ils m’ont dit que ce n’était pas possible car on ne pouvait pas perdre une minute. Je n’ai pas bougé, comme quand ils disent garde-à-vous à l’armée.
Les organisateurs ont décidé de ne pas comptabiliser son temps et de ne pas diffuser la vidéo de sa course.
Pourtant, son club a relayé la vidéo sur les réseaux sociaux.
Fernando Alvarez s’est confié aux médias espagnols :
Je suis parti une minute plus tard, mais ça m’est égal. Je me sentais mieux que si j’avais gagné tout l’or du monde.
