L’Olympique Lyonnais s’impose comme l’un des clubs les plus emblématiques du paysage footballistique français. Depuis sa prise de contrôle par Eagle Football Group, avec John Textor à sa présidence, l’OL traverse une période financière délicate. Le club rhodanien fait face à des menaces de la DNCG pouvant aller jusqu’à une rétrogradation administrative en Ligue 2. La masse salariale, élément central des finances du club, s’élève à 161,9 millions d’euros pour la saison 2024-2025, représentant une part considérable du budget total de 240 millions d’euros. Plongeons dans l’analyse détaillée des rémunérations au sein de l’effectif lyonnais.
Le top 10 des salaires au sein de l’Olympique Lyonnais en 2024-2025
Les trois joueurs les mieux rémunérés du club
La hiérarchie salariale de l’OL est dominée par Alexandre Lacazette, figure emblématique et capitaine du club. L’attaquant perçoit entre 450 000 et 500 000 euros mensuels bruts, soit un salaire annuel oscillant entre 5,4 et 6 millions d’euros. Ce niveau de rémunération reflète son statut de leader offensif et d’icône du Groupama Stadium. Juste derrière lui, Nemanja Matic, recruté pour apporter son expérience internationale, touche entre 400 000 et 500 000 euros mensuels (4,8 à 5,5 millions annuels). Le podium est complété par Corentin Tolisso, ancien international français formé au club, qui émarge à 400 000-450 000 euros mensuels, représentant un contrat annuel d’environ 4,8 millions d’euros.
Les joueurs du milieu de classement salarial
Dans la strate intermédiaire des salaires, on retrouve Rayan Cherki avec 320 000-330 000 euros mensuels. Ce produit de la formation lyonnaise bénéficie d’une revalorisation témoignant des ambitions du club à son égard. Jordan Veretout et Moussa Niakhaté perçoivent chacun 300 000 euros par mois, reflétant leur statut de joueurs expérimentés. Georges Mikautadze, considéré comme le potentiel successeur de Lacazette, émarge à 280 000 euros mensuels, tandis que Nicolas Tagliafico, champion du monde argentin, touche entre 250 000 et 280 000 euros.
Les autres joueurs du top 10
Thiago Almada complète ce top avec une rémunération mensuelle de 250 000 euros, suivi par Tanner Tessmann qui perçoit 150 000 euros. Ce dernier représente un investissement plus modéré réalisé lors du dernier mercato. À titre de comparaison, la moyenne salariale au sein de l’effectif lyonnais s’établit à 180 000 euros mensuels bruts, un chiffre qui reste élevé pour un club devant assainir ses finances.
Joueur | Salaire mensuel brut | Salaire annuel estimé |
---|---|---|
Alexandre Lacazette | 450-500K€ | 5,4-6M€ |
Nemanja Matic | 400-500K€ | 4,8-5,5M€ |
Corentin Tolisso | 400-450K€ | 4,8M€ |
Rayan Cherki | 320-330K€ | 3,96M€ |
Jordan Veretout | 300K€ | 3,6M€ |
L’assainissement financier et l’évolution de la masse salariale
Les départs récents et les économies réalisées
L’OL a entrepris un important travail d’allègement de sa masse salariale à travers plusieurs départs stratégiques. Le club rhodanien a réalisé une économie mensuelle de 1,7 million d’euros grâce aux départs de joueurs aux émoluments conséquents :
- Anthony Lopes (350 000€ mensuels), gardien historique du club
- Saïd Benrahma (350 000€), dont le prêt n’a pas été transformé en transfert définitif
- Maxence Caqueret (300 000€), autre produit de la formation lyonnaise
- Dejan Lovren (400 000€), défenseur international croate
- Orel Mangala (300 000€), dont le passage à Lyon aura été bref
Les enjeux financiers face à la DNCG
La situation financière délicate de l’OL l’a placé sous la surveillance étroite de la DNCG. Le gendarme financier du football français a prononcé une menace de rétrogradation en Ligue 2 à titre conservatoire et imposé une interdiction de recrutement en novembre. Pour se conformer aux exigences, le club doit poursuivre la réduction de ses charges, notamment salariales. Une qualification pour la Ligue des Champions lors de la saison actuelle pourrait néanmoins améliorer substantiellement les perspectives financières grâce aux revenus générés par cette compétition prestigieuse.
Les risques de nouvelles réductions
Plusieurs joueurs à salaires élevés pourraient quitter le Groupama Stadium lors des prochaines fenêtres de transfert :
- Rayan Cherki, valorisé à minimum 30 millions d’euros sur le marché
- Ernest Nuamah, qui perçoit 250 000€ mensuels
- Malick Fofana, jeune talent belge au potentiel de revente intéressant
- Corentin Tolisso, dont le salaire de 450 000€ pèse lourd dans les finances
- Nemanja Matic, qui malgré ses qualités, représente un investissement conséquent à 36 ans
Comparaison des salaires de l’OL avec le reste du football français
L’écart avec le PSG
Les émoluments proposés par l’OL, bien que significatifs, demeurent très inférieurs à ceux pratiqués par le PSG. Le salaire le plus élevé du club lyonnais (500 000€) représente seulement 8% de ce que touchait Kylian Mbappé à Paris (6 millions d’euros mensuels). Cette disparité illustre le fossé économique séparant les deux institutions :
- Les revenus de billetterie du PSG sont supérieurs malgré une capacité de stade inférieure
- Les contrats de partenariat parisiens génèrent des montants sans commune mesure
- Les droits TV sont plus favorables au club de la capitale grâce à son exposition internationale
Les salaires dans la section féminine de l’OL
L’Olympique Lyonnais, reconnu pour son investissement dans le football féminin, offre parmi les meilleurs salaires du secteur, qui restent néanmoins bien inférieurs à ceux des hommes :
- Wendie Renard, capitaine emblématique, perçoit 40 000€ mensuels
- Ada Hegerberg, Ballon d’Or féminin 2018, touche 35 000€ par mois
- Amel Majri complète le podium avec 32 000€ mensuels
Ces rémunérations, bien qu’étant environ dix fois inférieures à celles de leurs homologues masculins, figurent parmi les plus attractives du football féminin mondial.
Positionnement de l’OL dans la hiérarchie salariale de la Ligue 1
Avec une masse salariale de 161,9 millions d’euros pour un budget de 240 millions, l’OL se positionne dans le haut de la hiérarchie des clubs français, notamment grâce à :
- Ses infrastructures modernes, notamment le Groupama Stadium, générant des revenus événementiels
- Sa stratégie de développement de la marque OL, qui rapporte 54,3 millions d’euros annuels
- Son rayonnement international, facilitant l’attraction de joueurs de qualité
Si la gestion financière actuelle semble périlleuse, le club lyonnais cherche à retrouver un nouveau souffle, à l’image d’un champion qui rebondit après une période difficile. Le modèle économique de l’OL, historiquement basé sur la formation et la valorisation des jeunes talents, pourrait être la clé d’un retour à l’équilibre.
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