Pierre Servent malade : découvrez pourquoi le spécialiste porte un bonnet

Portrait d'un professionnel de santé fatigué en tenue médicale

Pierre Servent est devenu une figure incontournable des analyses géopolitiques et stratégiques sur les plateaux de télévision français. Reconnu pour son expertise militaire et son regard aiguisé sur les conflits internationaux, ce spécialiste attire également l’attention par un accessoire distinctif : son bonnet. Derrière ce choix vestimentaire caractéristique se cache une réalité médicale peu connue du grand public. Depuis plus d’une décennie, cet expert en défense mène un autre combat, personnel celui-là, contre une grave maladie, tout en poursuivant ses interventions médiatiques et son travail d’analyse des tensions mondiales.

Le myélome multiple, un cancer foudroyant diagnostiqué en 2010

En 2010, à 59 ans, Pierre Servent a reçu un diagnostic bouleversant : un myélome multiple, aussi appelé maladie de Kahler. Ce cancer de la moelle osseuse a été découvert suite à des douleurs thoraciques violentes qui l’ont conduit aux urgences. Les examens médicaux ont alors révélé des fractures vertébrales causées par cette pathologie déjà à un stade avancé.

Un parcours thérapeutique complexe

Le traitement du myélome a nécessité diverses approches thérapeutiques :

  • Une autogreffe réalisée peu après le diagnostic initial
  • Plusieurs séries de chimiothérapies intensives
  • Trois cimentoplasties pour traiter les fractures vertébrales
  • Un nouveau protocole expérimental lors de sa rechute en 2019
  • Une période de rémission de neuf ans entre 2010 et 2019

Face à cette épreuve, l’ancien journaliste international comme Gallagher Fenwick a d’abord choisi de minimiser la gravité de sa situation auprès de ses proches, évitant même d’employer le terme « cancer ». Il préférait évoquer un « problème de globules blancs », témoignant d’une première phase de déni face à la maladie.

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Le bonnet emblématique : symbole de résilience et d’adaptation

Le bonnet que porte systématiquement Pierre Servent lors de ses interventions télévisées sur les questions de défense est directement lié aux conséquences des traitements médicaux qu’il a subis. Cette transformation capillaire, résultante des chimiothérapies, est devenue au fil du temps un élément identitaire fort.

  • Un accessoire devenu signature visuelle de l’expert
  • Un symbole de sa lutte contre la maladie
  • Une manière d’assumer publiquement son parcours médical
  • Un élément reconnaissable lors de ses analyses des conflits mondiaux
  • Une marque distinctive parmi les spécialistes militaires des médias

Cette particularité vestimentaire témoigne de sa capacité à se réinventer face à l’adversité. Plutôt que de dissimuler les effets secondaires de ses traitements, il a transformé cette nécessité médicale en élément caractéristique de son image publique, démontrant une forme particulière de résilience.

Un parcours professionnel maintenu malgré la maladie

Fonction Institution Période
Expert défense et géopolitique France Télévisions / TF1 / Radio France Actuel
Journaliste international La Croix / Le Monde Antérieur
Enseignant École de Guerre 20 ans

Docteur en Histoire et diplômé de Sciences Po Paris, Pierre Servent poursuit une carrière d’analyse stratégique et militaire malgré sa maladie. Officier de réserve et colonel ORSEM affecté à l’état-major du C.O.S., il a effectué des missions dans les Balkans, en Afghanistan et en Afrique, enrichissant son expertise de terrain.

  • Membre associé de l’Académie des Sciences Morales, des Lettres et des Arts de Versailles
  • Auteur de nombreux ouvrages dont « Extension du domaine de la guerre »
  • Officier de la Légion d’Honneur
  • Titulaire de la Croix de la Valeur militaire avec citation
  • Engagé dans l’association d’aide aux malades du myélome AF3M
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Malgré les traitements, il maintient ce qu’il qualifie de « vie tout à fait normale », pratiquant intensément le sport même pendant ses périodes de chimiothérapie. À 71 ans, il s’est lancé le défi remarquable de marcher 10 kilomètres quotidiennement pendant 100 jours consécutifs, illustrant son engagement physique et mental face à l’adversité.

Pete
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