Jérôme Le Banner, véritable légende française du kickboxing, a marqué l’histoire des sports de combat. Né au Havre il y a une cinquantaine d’années, ce champion hors norme a conquis le cœur des fans du monde entier, en particulier au Japon où il est surnommé le « samouraï étranger ». Sa carrière remarquable, jalonnée de victoires spectaculaires et de combats mémorables, l’a propulsé au rang d’icône. Aujourd’hui, Le Banner poursuit son parcours atypique en tant qu’acteur et entraîneur, laissant une empreinte indélébile dans le monde du kickboxing.
Une carrière exceptionnelle dans le kickboxing
Le palmarès de Jérôme Le Banner force l’admiration. Multiple champion du monde, il a accumulé pas moins de 86 victoires, dont 71 par KO, pour seulement 22 défaites. Sa puissance de frappe dévastatrice et sa technique redoutable ont fait de lui l’un des combattants les plus redoutés sur le ring. Au Japon, sa popularité a atteint des sommets, lui valant le surnom de « roi sans couronne ». Son style de combat explosif et son charisme ont contribué à faire du kickboxing un sport spectaculaire, captivant les foules bien au-delà des frontières françaises.
Le combat légendaire contre Ernesto Hoost
L’année 2002 restera gravée dans les mémoires des amateurs de sports de combat. Ce jour-là, Jérôme Le Banner affronte Ernesto Hoost dans un duel titanesque. Malgré un bras cassé, le Français se relève trois fois, faisant preuve d’une détermination surhumaine. Bien que vaincu, Le Banner gagne le respect de tous et consolide sa réputation de guerrier indomptable. Ce combat devient rapidement l’un des plus mythiques de l’histoire du kickboxing, renforçant encore davantage l’aura du champion havrais.
De la boxe au cinéma : une reconversion réussie
Contraint de mettre un terme à sa carrière de combattant en France à 43 ans, Jérôme Le Banner ne reste pas inactif. Il se tourne vers le cinéma, décrochant notamment un rôle dans le blockbuster « Astérix aux Jeux Olympiques ». Cette reconversion réussie témoigne de sa polyvalence et de son charisme. Parallèlement, Le Banner reste impliqué dans le milieu des sports de combat. Il endosse les casquettes d’entraîneur et de promoteur, transmettant son expérience et sa passion aux nouvelles générations de combattants.
Les défis et controverses de sa carrière
Le parcours de Jérôme Le Banner n’a pas été sans embûches. Ses critiques acerbes envers les fédérations sportives françaises lui ont valu quelques inimitiés. En 2023, une affaire de corruption de policiers vient ternir son image. Condamné à cinq mois de prison avec sursis et à une amende de 5000 euros, Le Banner fait face à la justice. Malgré ces déboires, il continue de combattre. Son dernier duel au Japon en 2024 se solde par une défaite au premier round contre K-Jee, marquant peut-être la fin définitive de sa carrière sur le ring.
Le parcours atypique d’un champion
L’histoire de Jérôme Le Banner est celle d’un self-made-man. Issu d’un milieu modeste, il découvre la boxe à 18 ans, contre l’avis de sa mère. Son ascension fulgurante dans le monde du kickboxing témoigne de sa détermination sans faille. Sur le ring, son tempérament explosif et sa puissance hors norme en font rapidement l’un des combattants les plus redoutés. Voici les qualités qui ont fait de Le Banner une légende :
- Une force de frappe exceptionnelle
- Un mental d’acier
- Une technique affûtée
- Un charisme indéniable
L’héritage de Jérôme Le Banner dans le sport français
L’impact de Jérôme Le Banner sur la popularité du kickboxing en France est indéniable. Il a contribué à faire connaître et apprécier ce sport auprès du grand public, inspirant de nombreux jeunes à se lancer dans cette discipline exigeante. Aujourd’hui, il continue de transmettre son savoir-faire en tant qu’entraîneur, notamment auprès de sa compagne Coralie Camilli, qu’il a préparée pour son premier combat de kickboxing. Figure incontournable des sports de combat, Jérôme Le Banner restera à jamais dans l’histoire comme l’une des plus grandes légendes françaises du ring, un champion hors norme qui a su transcender sa discipline.