Jérôme Le Banner : fortune et carrière du champion français de kickboxing

Un homme musclé en tenue de combattant frappe un sac de frappe dans une salle de gym.

Jérôme Le Banner, surnommé « Géronimo », est une figure emblématique du kickboxing français. Sa carrière impressionnante s’étend sur 30 ans, marquée par de nombreux titres et une notoriété internationale. Au Japon, il est devenu une véritable célébrité, surnommé « Le roi sans couronne ». Après avoir raccroché les gants, Le Banner s’est reconverti dans le cinéma et l’organisation d’événements sportifs, laissant une empreinte indélébile dans le monde des sports de combat.

Une carrière extraordinaire dans le kickboxing

Le parcours sportif de Jérôme Le Banner est jalonné de succès retentissants. Multiple champion du monde de kickboxing et de boxe thaïlandaise, il a participé à plusieurs reprises au prestigieux tournoi K-1 au Japon, atteignant la finale en 1995 et 2002. Son palmarès impressionnant affiche 78 victoires, dont 71 par KO, pour seulement 22 défaites. Connu pour sa puissance dévastatrice et sa technique redoutable, Le Banner était craint sur le ring pour sa « folie » et son intensité lors des combats.

De la boxe au succès international

C’est à l’âge de 18 ans que Jérôme Le Banner débute la boxe, contre l’avis de sa mère. Avant de percer dans le kickboxing, il travaille comme agent de sécurité pour subvenir à ses besoins. Son ascension fulgurante dans le monde du sport de combat le propulse rapidement sur la scène internationale. Au Japon, il devient une véritable icône, adulé par les fans et courtisé par les marques. Sa notoriété dépasse largement le cadre sportif, faisant de lui une figure incontournable du pays du Soleil Levant.

Reconversion et diversification des activités

Après sa carrière de combattant, Jérôme Le Banner se réinvente. Il organise désormais des événements de sports de combat, transmettant son expérience aux nouvelles générations. Le champion entraîne de jeunes espoirs, dont sa compagne Coralie Camilli. Parallèlement, il s’essaie au cinéma, jouant dans plusieurs films. Bien que la limite d’âge de 43 ans l’empêche de combattre en France, Le Banner a récemment participé à un tournoi K-1 au Japon à 51 ans, prouvant que sa passion pour le ring reste intacte malgré une défaite par KO au premier round.

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Controverses et démêlés judiciaires

La carrière de Jérôme Le Banner n’est pas exempte de controverses. En 2023, il est condamné à 5 mois de prison avec sursis et 5000€ d’amende pour corruption de policiers. Cette affaire est liée à un accident de voiture impliquant son ex-femme en 2018. Deux policiers sont également condamnés dans ce scandale qui a entaché la réputation du champion. Par ailleurs, Le Banner n’hésite pas à critiquer ouvertement le fonctionnement des fédérations sportives françaises, s’attirant parfois les foudres des instances dirigeantes.

L’héritage de Jérôme Le Banner dans le sport français

L’impact de Jérôme Le Banner sur le développement du kickboxing en France est indéniable. Son parcours exceptionnel a inspiré de nombreux jeunes combattants, contribuant à populariser ce sport dans l’Hexagone. Une anecdote révélatrice de son influence : Edouard Philippe, alors maire du Havre, s’entraînait régulièrement avec lui. Le Banner reste une figure respectée dans le monde du sport de combat, malgré les controverses. Son style spectaculaire et sa personnalité hors du commun ont marqué toute une génération de passionnés.

La fortune et le business de Jérôme Le Banner

Au fil de sa carrière, Jérôme Le Banner a su capitaliser sur sa notoriété pour développer diverses activités lucratives. Ses revenus proviennent de multiples sources :

  • Les gains de ses combats, particulièrement notables lors des tournois K-1
  • Les contrats publicitaires au Japon, où il était une véritable égérie
  • Ses apparitions cinématographiques
  • L’organisation d’événements sportifs

Bien que sa fortune exacte ne soit pas connue, Le Banner a su tirer profit de sa célébrité pour assurer sa reconversion. Son statut d’icône au Japon lui a notamment ouvert les portes de lucratifs contrats dans la mode et les parfums, diversifiant donc ses sources de revenus au-delà du simple cadre sportif.

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David
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