Le Hezbollah riposte aux frappes sur Beyrouth en tirant des centaines de roquettes vers Israël

Le Hezbollah riposte aux frappes sur Beyrouth en tirant des centaines de roquettes vers Israël

Le conflit entre le Hezbollah et Israël s’est intensifié ce dimanche, marquant une nouvelle escalade dans la région. Cette riposte fait suite aux frappes meurtrières menées par Israël sur Beyrouth, la capitale libanaise. Les tensions dans la zone ne cessent de croître, mettant à l’épreuve les efforts diplomatiques visant à instaurer un cessez-le-feu.

Offensive massive du Hezbollah contre Israël

Le Hezbollah a lancé une attaque d’envergure contre Israël, tirant environ 250 roquettes et projectiles divers. Cette offensive, l’une des plus importantes depuis plusieurs mois, a fait sept blessés côté israélien. Parmi les victimes, un homme de 60 ans a été grièvement touché dans le nord du pays.

L’ampleur de cette riposte se mesure non seulement au nombre de projectiles lancés, mais aussi à leur portée. Certaines roquettes ont atteint la région de Tel-Aviv, cœur économique d’Israël, validant la capacité du Hezbollah à frapper loin de la frontière libano-israélienne.

Les dégâts matériels sont également conséquents :

  • À Haïfa, un immeuble résidentiel a été touché, risquant l’effondrement
  • À Petah Tikva, près de Tel-Aviv, un jeune homme de 23 ans a été légèrement blessé
  • Une femme de 70 ans a souffert d’une intoxication due à l’incendie d’un véhicule

Réaction israélienne et victimes collatérales

En réponse à cette attaque, Israël a mené des frappes ciblées au Liban. Ces opérations ont malheureusement causé des victimes civiles et militaires. Un soldat libanais a perdu la vie et 18 autres ont été blessés lors d’une frappe sur un centre militaire dans le sud-ouest du pays, entre Tyr et Naqoura.

L’armée israélienne a exprimé ses regrets, affirmant que ces frappes visaient exclusivement les installations du Hezbollah. Mais, depuis le début du conflit, plus de 40 soldats libanais ont péri dans des frappes israéliennes, bien que l’armée libanaise ne soit pas officiellement impliquée dans les hostilités.

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Le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a fermement condamné cette dernière frappe, la qualifiant de « message sanglant rejetant tous les efforts et contacts en cours » pour mettre fin au conflit. Cette déclaration souligne la fragilité des tentatives de médiation dans la région.

Bilan humain et déplacements massifs

Le coût humain de ce conflit ne cesse de s’alourdir des deux côtés de la frontière. Au Liban, le ministère de la Santé rapporte que plus de 3 700 personnes ont perdu la vie suite aux attaques israéliennes. Ces violences ont également provoqué le déplacement d’environ 1,2 million de Libanais, soit un quart de la population du pays.

Côté israélien, le bilan est également lourd :

  • 90 soldats tués
  • Près de 50 civils victimes des bombardements
  • 60 000 Israéliens déplacés du nord du pays

Ces chiffres alarmants illustrent l’ampleur de la crise humanitaire engendrée par ce conflit. Le tableau ci-dessous résume les pertes humaines de part et d’autre :

Pays Morts Déplacés
Liban 3 700+ 1,2 million
Israël 140+ 60 000

Efforts diplomatiques et perspectives de paix

Face à cette escalade, la communauté internationale redouble d’efforts pour parvenir à un cessez-le-feu. Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a appelé à intensifier la pression sur les deux parties pour qu’elles parviennent à un accord. L’UE s’est même dite prête à allouer 200 millions d’euros pour soutenir l’armée libanaise.

Par contre, les négociations semblent dans l’impasse. Borrell a souligné le manque d’intérêt apparent du gouvernement israélien pour un cessez-le-feu, citant notamment le refus d’Israël d’accepter la France comme membre du comité international chargé de superviser la mise en œuvre d’un éventuel accord.

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Malgré ces obstacles, les efforts diplomatiques se poursuivent. L’enjeu est essentiel : mettre fin aux hostilités, permettre le retrait des combattants du Hezbollah et des troupes israéliennes du sud du Liban, et restaurer la stabilité dans la région. La route vers la paix semble encore longue, mais l’urgence de trouver une solution pacifique n’a jamais été aussi pressante.

Pete
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