Invité sur C8, Farid Benyettou, l’homme qui a embrigadé les frères Kouachi sur la voie du djihad, a arboré un badge « Je suis Charlie » pour témoigner son soutien aux victimes de l’attentat de « Charlie Hebdo ».
Farid Benyettou était le mentor de frères Kouachi
Deux ans après les attentats de Charlie Hebdo, Farid Benyettou était invité sur le plateau de Salut les Terriens de Thierry Ardisson sur C8. Recruteur de la filière des Buttes-Chaumont, démantelée en 2005, il envoyait des djihadistes en Irak dans les rangs d’Al-Qaïd
Mais Farid Benyettou est surtout connu comme étant le mentor des frères Kouachi, les auteurs de la fusillade dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015.
Énorme malaise sur le plateau
Venu présenter son livre Mon djihad, itinéraire d’un repenti, l’homme qui avait embrigadé les frères Kouachi, a brandi un badge Je suis Charlie. Il souhaitait ainsi pouvoir témoigner son soutien aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo.
Toutefois, en pleine période de commémoration des attentats de janvier 2015, la séquence a provoqué un énorme malaise auprès des téléspectateurs, comme le rapporte le site 7sur7.
Le voir avec un badge #JeSuisCharlie me donne envie de me taper la tête très fort. Le mec sans aucun scrupules #SLT #Benyettou
— Kerima Mendes (@kkerima) January 7, 2017
Si j'avais eu un parent victime des frères #Kouachi il serait insoutenable de voir leur "mentor" se pavaner. #Ardisson #Bouzar #Benyettou pic.twitter.com/O1Q1tR1pgf
— Rowlf (@Rowlfg) January 8, 2017
#Benyettou chez Ardisson pour les 2 ans de l'attentat de Charlie Hebdo. Pourquoi pas Abdeslam chez Ruquier pour commémorer le 13 novembre ?
— Le Lapin Taquin (@LeLapinTaquin) January 8, 2017
Thierry Ardisson a cependant défendu sa position avant l’émission. Anticipant les réactions qu’allait susciter cette invitation, il avait déclaré :
Moi je pense qu’il faut vous inviter, qu’il faut vous écouter et se faire une idée. Les téléspectateurs sont capables de se faire un avis. Nous n’avons pas, nous animateurs, à leur dire ce qu’ils doivent penser.
