Hospitalisé vendredi, il avait assuré avoir été agressé par un couple armé d’une hache et d’un couteau.
Lundi 1er juillet, un des responsables de l’association à Montreuil, racontait avoir été agressé à l’arme blanche par un couple. Mais mardi 5 juillet, l’homme de 59 ans a été placé en garde à vue
pour dénonciation de crime ou de délit imaginaire.
Il est soupçonné d’avoir menti concernant son agression. Son histoire a été jugée incohérente par les enquêteurs. En absence de témoins, ils avaient appelé à “la plus grande prudence”. L’homme, blessé à l’abdomen et à la clavicule, avait lui-même appelé les secours. Il avait déclaré avoir été agressé par un couple armé d’une hache et d’un couteau. Selon lui, le couple avait crié “Allah Akbar, chien d’infidèle” avant de prendre la fuite.
Mais selon TF1, seul l’ADN de la présumée victime et de sa femme a été retrouvé sur les manches des armes blanches utilisés lors de la présumée agression. Depuis placé en garde à vue, l’homme maintiendrait sa version des faits. L’enquête ouverte pour tentative d’homicide volontaire par le parquet de Bobigny, avait été confié à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, avait fait part de sa “plus vive indignation”, après l’annonce de l’agression de Richard Sautour.
Cette histoire rappelle celle de l’enseignant juif accusé d’avoir inventé une agression antisemite le 12 mai dernier. La présumée agression avait suscité un vif émoi dans le coeur des français. L’homme avait menti et a été condamné à six mois de prison avec sursis à Marseille.
