Marine Le Pen a tenu à faire part de son indignation de voir Edwy Plenel interviewer le président ce dimanche 15 avril, et l’accuse d’avoir soutenu les attentats de Munich en 1972.
Marine Le Pen est visiblement loin d’approuver la prochaine interview du président Emmanuel Macron par Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart. En effet, celui-ci interrogera le président aux côtés de Jean-Jacques Bourdin ce dimanche 15 avril 2018.
“C’est extrêmement grave”
C’est au micro de RTL que la présidente du Front National s’est indignée le mardi 10 avril de la prochaine interview du président par Edwy Plenel. En effet, elle reproche au fondateur de Mediapart d’avoir justifié les attentats terroristes ayant visé les athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972.
Je suis scandalisée que le président de la République française se fasse interviewer durant deux heures par un homme qui a justifié et s’est réjoui de l’assassinat des athlètes israéliens aux jeux Olympiques de Munich. C’est un homme qui a justifié et défendu un acte terroriste ignoble.
En effet, à l’époque, Edwy Plenel était rédacteur pour une revue communiste nommée Rouge. Marine Le Pen en a profité pour rappeler dans un tweet les propos du journaliste, qui défendait la cause de l’organisation terroriste Septembre Noir, responsable des attentats de Munich.
Pour rappel, voici ce qu'écrivait Edwy Plenel, sous le pseudonyme de Joseph Krasny, pour justifier et célébrer l'attentat de 1972 ! Et c'est à ce genre de personnage que le Président de la République accorde un entretien fleuve ! MLP pic.twitter.com/wbOMEFBeal
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 10, 2018
Edwy Plennel a quant à lui reconnu ses propos et s’en est justifié :
Ce texte, écrit il y a plus de 45 ans, dans un contexte tout autre et alors que j’avais 20 ans, exprime une position que je récuse fermement aujourd’hui. Elle n’avait rien d’exceptionnel dans l’extrême gauche de l’époque, comme en témoigne un article de Jean-Paul Sartre, le fondateur de Libération, sur Munich dans La Cause du peuple–J’accuse du 15 octobre 1972.
