Donald Trump a promis de prendre des décisions dans les « 24/48 heures » après l’attaque chimique présumée dans la ville de syrienne de Douma.
Donald Trump a promis lundi 9 avril de prendre des décisions dans les « 24/48 heures » après la présumée attaque chimique dans la ville de syrienne de Douma.
C’était atroce, horrible.
A-t-il déclaré à l’occasion d’une réunion des membres de son gouvernement à la Maison Blanche. Par ailleurs, il a évoqué « une attaque odieuse contre des Syriens innocents avec des armes chimiques interdites ».
La réponse sera très ferme
Nous étudions la situation de très près. Nous allons rencontrer les responsables militaires et tous les autres. Et nous prendrons des décisions majeures dans les 24/48 heures.
A-t-il ajouté, avant d’évoquer un peu plus tard une décision « probablement d’ici la fin de la journée ».
President Trump: “We’ll be making some major decisions over the next 24 to 48 hours” on a US response to the suspected chemical attack in Syria https://t.co/BYtLdZR7xL pic.twitter.com/Mpfj1k7CEo
— CNN (@CNN) April 9, 2018
Pour rappel, selon les Casques Blancs et l’ONG médicale Syrian American Medical Society, 48 personnes ont péri dans une « attaque aux gaz toxiques » à Douma. Dans cette dernière poche rebelle près de Damas, le régime de Bachar al-Assad cherche à reprendre le contrôle de la Ghouta orientale. En outre, le gouvernement syrien et la Russie qui intervient militairement à ses côtés ont démenti ces informations non vérifiées de source indépendantes. Par ailleurs, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de sources dans le pays, a indiqué ne pas être en mesure de confirmer une attaque chimique.
Ainsi, questionné quant à une possible responsabilité du président russe Vladimir Poutine, Donald Trump a répondu :
C’est possible, et si c’est le cas la réponse sera très ferme.
Puis ajoutant :
Nous allons savoir rapidement si c’est la Russie. Si c’est la Syrie, si c’est l’Iran, si c’est eux tous ensemble.
De son côté, la France a toujours expliqué que l’emploi d’armes chimiques était une « ligne rouge » pouvant entraîner « des représailles ». Ainsi, Donald Trump et Emmanuel Macron se sont prononcés pour « une réponse forte et commune » aux attaques chimiques de samedi. La nature de cette réponse devait être au cœur d’une réunion d’urgence demandée lundi après-midi par neuf pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
