Après avoir été violée en Inde, une jeune fille de 13 ans a été autorisée par la Cour suprême à avorter, alors qu’elle est enceinte de huit mois.
Un accouchement traumatisant
La Cour suprême en Inde a autorisé une adolescente violée et enceinte de huit mois, à avorter. Elle a estimé que l’accouchement serait traumatisant pour elle. Une première puisque l’avortement n’est autorisé au-delà de la limite légale de cinq mois de grossesse, que lorsque la vie de la mère ou de l’enfant est mise en péril.
La fillette de 13 ans avait été violée par un collègue de son père. Lorsqu’elle a été vue par un médecin, elle était déjà enceinte de 27 semaines, bien au-delà de la limite légale. Les parents s’étaient alors immédiatement adressés à la Cour suprême. Ils avaient également porté plainte contre le violeur qui a été arrêté.
Autoriser l’avortement à 24 semaines de grossesse
Selon l’AFP, le nombre de demandes de ce type a augmenté ces derniers mois. Les militants des droits des femmes estiment que la loi devrait être étendue à 24 semaines de grossesse en cas de viol, car les victimes mettent souvent longtemps à oser rapporter les faits.
Rappelons que la Cour suprême avait récemment refusé la demande d’avortement tardif d’une fillette de 10 ans, également violée. En effet, en se fondant sur des témoignages de médecins, elle avait estimé que l’opération pourrait lui être fatale.
