Salah Abdeslam s’est exprimé pour la première fois devant la justice française pour dédouaner un suspect. C’est la première fois depuis avril 2016.
C’est le seul survivant des commandos du 13-Novembre. Jusque-là, Salah Abdeslam avait toujours gardé le silence. Il s’est exprimé face à un juge antiterroriste français pour dédouaner un autre suspect, Ali Oulkadi.
Muré dans le silence depuis avril 2016
Depuis son transfert de la Belgique à la France, en avril 2016, Salah Abdeslam refusait de s’exprimer ou de répondre aux questions. Ce vendredi, pour la première fois, devant un juge français, il a pris la parole. Il était confronté à Ali Oulkadi, un proche de son frère Brahim, un des kamikazes du 13 novembre.
Salah Abdeslam a selon nos confrères de France Inter, “affirmé n’avoir jamais sollicité l’aide de ce suspect”. En revanche, il est resté muet quant à sa propre implication dans les attaques. Pour les enquêteurs, Ali Oulkadi ne pouvait pas ignorer que les attentats étaient en préparation. En effet, son ADN a été retrouvé dans un des appartements à Schaerbeek où ont été préparés les ceintures explosives.
Mais, selon Salah Abdeslam, il ne serait jamais entré dans cet appartement, et son aide n’aurait pas été sollicitée non plus dans la cavale. “Il ne pouvait pas savoir que j’étais l’ennemi numéro un” a précisé Salah Abdeslam. La confrontation de ce vendredi matin aurait duré environ une heure.
