Un incendie a ravagé, à Nantes, les locaux de la Cantine numérique, dans le quartier des Olivettes.
Un incendie « très important » a ravagé dimanche 20 novembre dans la soirée, la Halle de la Madeleine, un espace culturel dans le centre-ville de Nantes, ne faisant aucun blessé mais entraînant l’évacuation de plusieurs dizaines d’habitants.
Le feu est circonscrit.
A annoncé peu après 23h, le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) de Loire-Atlantique.
La Halle a complètement brûlé et le feu s’est propagé à deux maisons à côté.
La Halle de la Madeleine, qui est un bâtiment de 3 étages, s’est embrasée vers 20h30, selon la préfecture, qui a ajouté que l’incendie n’a fait aucun blessé.
Tout le quartier est bouclé.
Chaussée de la Madeleine et rue des Olivettes #incendie #Nantes pic.twitter.com/k0jzCPRFCV— Philippe Destré (@philippe_destre) November 20, 2016
Le bâtiment, un ancien relais de poste du 19ème siècle, abrite aujourd’hui la Cantine numérique, une pépinière d’entreprises et espace de co-working, où viennent travailler entre 80 et 100 spécialistes de l’économie numérique chaque jour.
Selon le Codis, plusieurs dizaines de pompiers et 17 lances ont été déployés pour circonscrire l’incendie. Par crainte que le feu ne se propage aux bâtiments voisins – principalement des immeubles d’habitation, les Sapeurs pompiers ont décidé de procéder à l’évacuation d’une vingtaine d’appartements aux alentours.
#Nantes gros incendie quartier des Olivettes pic.twitter.com/9tGvQbRTwD
— FBDL / Felix Kruger (@fayzk) November 20, 2016
En outre, la maire de Nantes a fait ouvrir une maison de quartier pour accueillir les riverains évacués des logements qui se trouvent à proximité du brasier. Des chambres d’hôtel ont été réservées pour le cas où certains ne pourraient pas rejoindre leurs appartements dès cette nuit.
L’hypothèse criminelle est retenue par la justice. En effet, un témoin aurait déclaré avoir vu quelques heures avant l’incendie :
Trois individus qui n’avaient rien à faire sur les lieux jouer avec le polystyrène.
Pour l’instant, les enquêteurs de la sûreté départementale cherchent à identifier ces personnes.
