A La Courneuve, une partie d’une barre d’immeuble de 15 étages s’est effondrée sur un bâtiment voisin, faisant deux blessés.
Un immeuble en cours de démolition s’est partiellement effondré sur un immeuble voisin mercredi 26 juillet à la Courneuve (en Seine-Saint-Denis).
Deux blessés et 40 personnes évacuées
En effet, selon Le Parisien, les secours sont intervenus vers 17h30, après l’effondrement de cette barre de 15 étages, qui était en partie en cours de démolition. Un pan de l’immeuble est tombé sur l’une des façades d’un bâtiment voisin, habité et haut de quatre étages.
Un immeuble en cours de démolition s’est effondré à #LaCourneuve touchant un immeuble voisin.
2 blessés selon Le Parisien. pic.twitter.com/UY0Gxg369p
— Amandine Sanchez (@mandineSanchez) July 26, 2017
La démolition s’est avérée « plus vigoureuse que prévu et un certain nombre de matériaux sont tombés », ont précisé les pompiers.
Selon un bilan définitif, deux résidents ont été blesses. L’un légèrement, l’autre plus grièvement. Sans que, toutefois son pronostic vital ne soit engagé au moment de son évacuation.
On ne sait pas si elles habitaient l’immeuble.
Ont expliqué les pompiers.
Contactés au départ pour une personne blessée par la chute de gravats, les sapeurs-pompiers ont immédiatement constaté l’ampleur des dégâts.
Ils ont alors réclamé des renforts. Avec l’aide de chiens secouristes, entre autres, ils ont fouillé quelque 400 m3 de décombres à la recherche d’éventuelles autres victimes coincées sous les amas de matériaux.
En outre, une vingtaine de sapeurs-pompiers et des chiens étaient encore sur place mercredi dans la soirée. Ils étaient toujours à la recherche d’éventuelles victimes coincées sous les amas de matériaux.
Ils avaient également pour mission de « consolider ce qui doit l’être » sur l’immeuble de quatre étages et examiner de « possibles défaillances ».
Un phénomène inexpliqué
Cet accident a nécessité l’évacuation de 40 personnes. Elles ont dû être relogées temporairement dans le gymnase Béatrice-Hesse avant d’être hébergées dans un hôtel pour la nuit.
Selon Le Parisien pour Yves Nedelec, le directeur général de Seine-Saint-Denis habitat, qui s’est rendu sur place mercredi soir,
ce phénomène est aussi inexpliqué que sérieux
Le chantier avait débuté en juillet 2016. Il avait été interrompu à l’automne en raison de nuisances. En effet, des parents d’élèves s’étaient alarmés de la projection de cailloux en direction de l’école voisine. Or, les travaux avaient repris début juillet.
Ainsi, une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de cet accident qui aurait pu s’avérer dramatique.
