La compagne de l’auteur de la prise d’otages de Trèbes, est fichée S pour « Sûreté de l’Etat ».
Selon RMC ce lundi 26 mars, la compagne de l’assaillant djihadiste, qui a endeuillé vendredi dernier la ville de Trèbes, est fichée pour radicalisation.
INFORMATION RMC – Trèbes: la compagne de Radouane Lakdim fichée S depuis un anhttps://t.co/YxMzIVBxHk pic.twitter.com/XX2xaZbb0A
— RMC (@RMCinfo) March 26, 2018
Signes de radicalisation
Agée de 18 ans, la jeune femme est l’une des deux personnes placées en garde à vue depuis vendredi 23 mars. RMC a indiqué que selon une source proche de l’enquête, elle est fichée S pour « Sûreté de l’Etat ». Par ailleurs, un informateur judiciaire a confirmé au média qu’elle était suivie par les services de renseignement de la DGSI dans l’Aude.
Radouane Lakdim, qui a été abattu par les forces de l’ordre après une équipée meurtrière à Carcassonne et Trèbes, était également fiché S. Il avait été mis sous surveillance à partir de 2014 par les services de renseignements. Toutefois, selon le procureur de la République de Paris, François Molins, « aucun signe précurseur pouvant laisser présager un passage à l’acte terroriste n’avait été décelé ». Son cas n’apparaissait pas comme prioritaire avant cette attaque. Il avait été même envisagé de lever la surveillance humaine partielle dont il faisait l’objet. Or, depuis six mois personne n’avait décelé de projet terroriste.
Ainsi, la compagne du Français d’origine marocaine de 25 ans avait été interpellée vendredi soir. De plus, un ami du tueur, un jeune homme de 17 ans, avait été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi. Leurs gardes à vue ont été prolongées. Une source judiciaire avait indiqué dimanche que tous deux répondaient aux questions des enquêteurs pendant ces gardes à vue. Ce même informateur a précisé que la jeune femme « manifeste des signes de radicalisation ». En effet, sur sa photo de profil Facebook, on voit les yeux d’une femme qui porte un niqab. En outre, selon les services de renseignements, elle avait même fait l’apologie de l’Etat islamique sur les réseaux sociaux.
Les raison du passage à l’acte
Actuellement, les enquêteurs cherchent à déterminer les raisons du passage à l’acte de l’assaillant djihadiste et à trouver d’éventuelles complicités. Ainsi, les éléments retrouvés lors de la perquisition au domicile de Radouane Lakdim à Carcassonne sont en cours d’expertise. De plus, des analyses informatiques ont été lancées en urgence pour savoir avec qui il était en relation. Qui a pu être au courant de son projet ? Et qui a également pu lui fournir une arme ?
